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Texte Libre

3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 20:10
L'Italie veut expulser des milliers de Roumains

LE MONDE | 03.11.07  

La préfecture de Milan n'a pas tardé à mettre en application, vendredi 2 novembre, le décret-loi adopté dans l'urgence mercredi 31 octobre. Quatre premiers Roumains font l'objet d'une procédure d'expulsion. Selon le préfet de Milan, Gian Valerio Lombardi, "des centaines" d'individus pourraient être éloignés de Milan dans les jours qui viennent.

Sur l'ensemble du territoire italien, ce sont des milliers de ressortissants roumains qui peuvent désormais être expulsés. Le décret-loi autorise en effet les préfets à renvoyer dans leur pays d'origine, sans procès ni recours possible, des citoyens de l'Union européenne qui "contreviennent à la dignité humaine, aux droits fondamentaux de la personne ou à la sécurité publique

…/….

Selon les statistiques de l'immigration rendues publiques, mardi 30 octobre, par la fondation Caritas-Migrantes, les Roumains constituent la première communauté étrangère en Italie, avec près de 560 000 personnes recensées. Plus de 100 000 d'entre elles sont arrivées depuis le 1er janvier, le plus souvent installées dans des bidonvilles insalubres à la périphérie des villes.

"Rome était la capitale la plus sûre d'Europe avant l'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne", a tonné le maire de la cité, Walter Veltroni (élu secrétaire du nouveau Parti démocrate le 14 octobre), attribuant aux ressortissants de ce pays les trois quarts des crimes et délits commis dans l'agglomération. Le "péril roumain" évoqué par le nouvel homme fort du centre-gauche semble confirmé par les chiffres de la police : sur 10 500 arrestations effectuées dans la région depuis le début de l'année, 7 300 concernaient des étrangers, dont 6 000 des Roumains. D'après la presse, 5 000 d'entre eux répondraient aux critères d'expulsion du nouveau décret.

Pour l'opposition de centre-droit, cette manifestation de fermeté est "tardive et partielle". Gianfranco Fini, chef d'Alliance nationale (AN, droite conservatrice), exige "la destruction de tous les campements abusifs et l'expulsion des clandestins sans source de revenus". Il est reproché à M. Prodi d'avoir levé les restrictions mises par le gouvernement Berlusconi à l'immigration venue d'Europe de l'Est : "Nous payons aujourd'hui le prix de la tolérance excessive du passé", estime dans la presse italienne Franco Frattini, le commissaire européen chargé du dossier justice, liberté, sécurité.

Alors que les débarquements de migrants clandestins venus d'Afrique continuent en Sicile et en Calabre (plus de 300 arrivées le week-end dernier, et une cinquantaine de morts et de disparus dans des naufrages), les derniers chiffres de l'immigration concourent à une surenchère xénophobe. "Maintenant, l'Italie est aux mains des étrangers", a titré le quotidien berlusconien Il Giornale, en commentant l'augmentation de 21 % de la population étrangère en un an. L'immigration est "source d'insécurité" pour 48 % des Italiens, selon un sondage.

 

Commentaire : Les Italiens sont confrontés à l’immigration depuis peu de temps par rapport à La France, et leur pourcentage d’immigrés est bien inférieur au nôtre…. Mais il semble qu'ils  aient une approche plus réaliste et surtout moins idéologique, puisque c’est leur gauche qui prend ces mesures… et qui ne parait pas décidée à se laisser bloquer par les « juges »avec la procédure « sans procès, ni recours » … seule méthode efficace contre les clandestins.

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